Le toit, plus grande paroi en contact avec l’extérieur, est la plus grande source de perte thermique des habitations (30%). Il laisse entrer le froid et l’humidité en hiver, puis la chaleur en été, maximisant ainsi les besoins énergétiques pour le chauffage et la climatisation. L’isolation des combles aide à limiter les variations de température. Qu’ils soient perdus ou aménageables, les combles doivent être isolés dans les règles de l’art pour garantir le confort thermique des habitations, réduire la facture énergétique et maîtriser l’empreinte carbone des foyers.
Le point sur les aides financières pour l’isolation des combles
L’isolation des combles fait référence à l’ensemble des techniques qui visent à limiter les pertes de chaleur par la toiture. Et parce que l’isolation est un pilier de la transition énergétique, les gouvernements qui se sont succédé en France depuis une trentaine d’années ont tous proposé des aides financières pour aider les ménages à lancer les travaux d’isolation :
- Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) : ce crédit d’impôt sur le revenu est octroyé aux ménages pour leurs dépenses en faveur de la performance environnementale de leur habitation. Le Cite représente 30% des dépenses engagées hors main d’œuvre et s’adresse à la fois aux propriétaires, aux locataires et aux occupants à titre gratuit de leur habitation principale. Cette dernière doit par ailleurs être achevée depuis au moins 24 mois. Vous souhaitez bénéficier du Cite pour l’isolation des combles à Sillé-le-Guillaume ? Contactez Breizeco !
- L’éco-prêt à taux zéro : l’éco PTZ s’applique aux travaux d’isolation des combles dans les résidences principales construites avant le 1er janvier 1990. Ces travaux doivent impérativement être réalisés par des professionnels. Le montant de ce prêt à taux nul est compris entre 10 000 et 30 000 € en fonction de la typologie des travaux entrepris ;
- La prime « énergie » : c’est une aide que l’Etat apporte à certains ménages à bas revenus pour réaliser des travaux d’isolation des combles, entre autres. La prime « énergie » est comprise entre 10 et 15 € par m² en fonction des revenus des ménages concernés ;
- L’aide de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah) : aussi appelée « Habiter Mieux agilité », cette aide qui oscille entre 7 000 et 10 000 € est destinée à l’isolation des combles aménagés ou aménageables, entre autres ;
- La TVA à 5,5% : ce taux réduit peut s’appliquer aux travaux d’isolation des combles qui deviennent par la suite habitables.
Notez que le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) peut être cumulé avec l’éco-prêt à taux zéro sans aucune condition de ressources.
Combien coûte l’isolation des combles ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les travaux d’isolation des combles perdus et de la toiture (par l’intérieur ou par l’extérieur) peuvent être réalisés rapidement tout en vous garantissant des économies et un confort sur la durée. Le prix de la prestation d’isolation thermique dépend de plusieurs facteurs comme le type de la toiture à isoler, la technique et les matériaux d’isolation utilisés, la surface totale à isoler et le prix de la main d’œuvre. En France, les tarifs commencent généralement à 20 € le m² pour l’isolation des combles perdus et à 50 € le m² pour l’isolation de la toiture par l’intérieur. L’isolation de la toiture par l’extérieur est plus chère, avec des prix compris entre 110 et 220 € le m².
5 règles pour réussir son isolation des combles
Pour isoler vos combles dans les règles de l’art, votre professionnel va mettre l’accent sur 5 règles essentielles :
- Choisir l’isolant en fonction de ses critères de performance pour optimiser le coefficient de résistance thermique (R) ;
- Privilégier la qualité, car l’isolation des combles ne tolère pas les économies de bouts de chandelles ;
- Vous conseiller sur la pose d’un nouveau chauffage (le cas échéant) mais aussi sur la ventilation des combles pendant l’été pour éviter l’effet « thermos » ;
- Trouver le meilleur compromis pour une bonne isolation des combles sans perdre trop d’espace. Les solutions peu épaisses présentent un faible lambda (variable qui exprime la conductivité de l’isolant) et une résistance thermique élevée.